dimanche 4 juillet 2010

Gnona Afangbédji: Quand le professionnalisme va de pair avec le sens des relations humaines, l’exemplarité est évidente.

Comme dans tous les métiers, le journalisme est aussi le lieu où se rencontrent des hommes et des femmes d’origines diverses, de niveaux d’instruction et d’éducation différents, de degrés de compétences divers et des motivations différentes. Ce qui les réunit à l’intérieur d’une rédaction, c’est d’abord et surtout les références professionnelles. Il y a ceux qui ont appris le métier sur le tas et ceux qui l’ont d’abord étudié dans les écoles et les universités. Dans un cas ou dans l’autre, que ce soit par vocation ou par contrainte sociale, ce métier répond à des exigences professionnelles et à des réflexes aux confins de la culture, de l’éducation personnelle, de l’encadrement éthique que confère en principe la formation universitaire et professionnelle et la formation in situ. Un journaliste bien formé est donc celui qui allie une grande culture à un scrupule intellectuel qui lui permette de respecter certaines valeurs cardinales de son métier et d’assumer sa responsabilité vis-à-vis de la société. L’objectivité, l’honnêteté intellectuelle, l’impartialité, l’indépendance et le professionnalisme sont des valeurs que tout journaliste se doit d’avoir. Elles sont énumérées dans le code déontologique du journalisme. Celui qui est réceptif à ces valeurs peut être déclaré, sans se tromper, un vrai journaliste et un bon journaliste. En dehors de ces considérations, toute personne écrivant et se déclarant journaliste, se verrait traiter d’usurpateur de titre.

Ce sont les vrais et les bons journalistes qui doivent servir de modèle pour la profession au Bénin. Les clubs, les lobbies, les réseaux font et imposent à la profession des hommes, mais ils ne sont pas nécessairement les modèles que les jeunes de la génération montante, entrant dans cette profession et souhaitant des exemples valorisants, voudraient comme modèles. Il faudrait que les instances qui encadrent le métier soient conscientes de ces valeurs et de l’exercice effectif du métier. Mieux les associations seront en phase avec le journalisme et les rédactions, plus les associations seront le lieu de gouvernance de la profession par de vrais et bons journalistes, des journalistes exerçant réellement le métier, et donc plus au cœur de ses problèmes0. Mieux la profession se portera, plus elle sera respectée et adulée. Les structures associatives auront davantage de crédibilité et de force de rassemblement de tous les professionnels autour des problèmes récurrents de la profession, si elles sont gouvernées par de bons journalistes ayant le sens de la gestion des hommes.

Par son sérieux, son professionnalisme avéré, son amour et sa passion pour le journalisme dont il a donné la preuve dans plusieurs quotidiens et périodiques de la place, métier qu’il continue d’exercer avec une mobilité professionnelle remarquable et valorisante, notre confrère Gnona Afangbédji mérite de conduire la destinée de l’espace associatif de la presse béninoise dans toutes les catégories professionnelles qui concourent à son existence.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire